Cast
Direction
Eva Reiter, Michiel Vandevelde
Music composition
Eva Reiter
Narrator
Ruben Grandits
Cast
4 dancers, 4 musicians, 1 singer
Set design
Michiel Vandevelde, Eva Reiter
Production
Production
Ictus Ensemble, Disagree vzw
Co-production
Musica Festival Strasbourg, ElbPhilharmonie Hamburg, Concertgebouw Brugge
With the support of
IRCAM
Who can say what the world is? The world
is in flux, therefore
unreadable, the winds shifting,
the great plates invisibly shifting and changing—
Louise Glück, Averno
Many worlds exist, and more are yet to come. In The Rise, musical bodies, dancing bodies, singing bodies, create a new world from a series of poems by Louise Glück, Averno. The master of ceremonies is Ruben Grandits, a deaf actor, a wizard of translation, who circulates meaning between language, sign and sound. He guides the ten performers through the mouth of the volcano Averno, which is also the place of passage between the world of the living and the world of the dead. Are then reinvented before our eyes: new instruments, new musical harmonies, and a grammar, a rhetoric, even a politics.
In The Rise, composer Eva Reiter and choreographer Michiel Vandevelden focus on the co-existance and interchanges of various worlds as they unfold on stage successively. Thereby it is the process of translation that lead to the emergence of such new worlds. Throughout translating and re-contexualizing symbols, signs, gestures and sounds, new languages are created and eventually transform our perspective on a particular world.
At the centre of the piece appears Ruben Grandits, a young deaf performer who is the only person – although non-hearing – that is capable of transmitting the story to the public. His hands are equipped with sensors and therefore his movements are directly translated into sound. His signs, when speaking to us, serve as basic source for the world of sound and movement. Vice versa music is translated back into visual signs, making the piece also accessible to deaf people. The Rise focusses on echoes and mediation. It exemplifies modes of communication in which mediation can’t and shall not be avoided.
The Rise is based on the poetry of Nobel prize winner Louise Glück. Specifically her publication Averno serves as the main material for the libretto. Averno, a crater lake in Italy, was believed to be the entrance gate to the underworld. In her poetry Glück connects and interchanges the two worlds of the living and the dead, re-turning from one to another and evokes images of life and death, of eternity and the profane. Similar to the surface of the lake which serves as a permeable membrane into that parallel world, we will create parallel and intermediate worlds throughout the way these poems are performed.
Throughout the entire work we neither see nor hear any traditional musical instrument, but only newly constructed, self-developed ones that form the basis of the score and stage set. All instruments were developed with the aim to translate movement into sound directly—sometimes collectively. The ensemble consists of four dancers, five musicians, two singers and the narrator, forming an „homogeneous“ group with echoed material. All together they additionally form a „choir“, which takes on a decisive function in its collective role and increasingly stages itself as a new community. Throughout echoing musical information to sign language – throughout mediating meaning in that sense – there are various ways to read and to access this work. The inability to understand individual aspects doesn’t represent a deficiency and does not need to be compensated, it rather represents the various points of views out of which we generate understanding.
Qui peut dire ce qu’est le monde ? Le monde
est en flux, et par conséquent
illisible, les vents se mouvant, les grandes plaques se mouvant et changeant imperceptiblement —
Louise Glück, Averno
De nombreux mondes existent, et bien d’autres sont à venir. Dans The Rise, les corps qui jouent, les corps qui dansent et les corps qui chantent font émerger un nouveau monde à partir d'une série de poèmes de Louise Glück, Averno. Le maître de cérémonie est Ruben Grandits, un acteur sourd, magicien de la traduction, qui fait circuler le sens entre la langue, le signe et le son. Il guide les dix interprètes à travers la bouche du volcan Averno, lieu de passage entre le monde des vivants et celui des morts. Se réinventent alors sous nos yeux : de nouveaux instruments, de nouvelles harmonies, une grammaire, une rhétorique, et même une politique.
Dans The Rise, la compositrice Eva Reiter et le chorégraphe Michiel Vandevelden travaillent sur la coexistence possible et les échanges entre différents mondes, qui se déploient successivement sur scène. C'est le processus de traduction qui conduit à l'émergence de ces nouveaux mondes. En traduisant et en recontextualisant des symboles, des signes, des gestes et des sons, de nouveaux langages sont créés, qui transforment nos perspectives.
Au centre de la pièce : Ruben Grandits, un jeune artiste sourd. Quoi qu’il n’entende pas, il est le seul humain capable de transmettre l'histoire au public. Ses mains sont équipées de capteurs et ses mouvements sont directement traduits en sons. Losqu'il s’adresse à nous, ses signes servent de source pour générer tout un monde de son et de mouvement. Et vice versa : la musique est re-traduite en signes visuels (ce qui rend la pièce accessible aux personnes sourdes). The Rise se concentre sur les échos et la médiation. Il illustre les modes de communication dans lesquels la médiation ne peut être évitée.
The Rise s'inspire de la poésie de Louise Glück, prix Nobel 2020. Son recueil de poèmes Averno sert de matériau principal au livret. Averno, un lac volcanique italien, était jadis considéré comme Porte vers le monde souterrain. Dans son poème, Glück convoque des images de vie et de mort, entremêlant le monde profane à l’idée d’éternité. La surface du lac agit comme une membrane perméable, qui met en communication les mondes parallèles ; notre traitement des poèmes de Glück aura le même usage.
Tout au long de l'œuvre, nous ne voyons ni n'entendons aucun instrument de musique traditionnel, mais uniquement des instruments spécialement construits et développés par nos soins, qui constituent la base de la partition et du dispositif scénique. Tous les instruments ont été développés dans le but de traduire directement le mouvement en son (parfois collectivement). L'ensemble se compose du narrateur, de quatre danseurs, cinq musiciens et deux chanteurs, qui forment un collectif homogène. Elles et ils travaillent un matériel qui se développe en écho. Tous ensemble, ils forment en outre un « chœur », dont le rôle collectif est crucial. Ce chœur finit par émerger comme « nouvelle communauté ».
L'écho mutuel des informations musicales et du langage des signes — la circulation du sens — permet d'accéder à l’œuvre de différentes manières. L'impossibilité d’en comprendre certains aspects ne sera pas vécu comme déficience, elle n'aura pas besoin d'être compensée. The Rise en appelle à la multiplicité des points de vue, à partir desquels se construit la compréhension.
Agenda for this project
- Date Show Location
-
Fri 27.09 The Rise (premiere) - Strasbourg - France
The Rise (Reiter / Vandevelde)
An experimental opera by Eva Reiter and Michiel Vandevelde
Experimental opera read more