Samarkand

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PROGRAMME

   
Claude Vivier: Samarkand for wind quintet and piano
Misato Mochizuki : Lagunes for wind quintet and piano
Jean-Luc Fafchamps : A Garden for wind quintet

Piet Van Bockstal, Michael Schmid, Dirk Descheemaeker,
Dirk Noyen, Jan Van Duffel, Jean-Luc Fafchamps

25.09.2008 : Flagey, Brussels
27.09.2008 : Handelsbeurs, Ghent
28.04.2010: Luxemburg Philharmonie

Concert for wind quintet and piano.
The beautiful and rare Samarkand by Claude Vivier is not to be missed: naïve, persistent and fervent melodies, long, incantatory threads of sound thrown out on pillars of chords vibrating like bells (Ligeti described Vivier’s style as 'Super-Messiaen').

In the same programme, a sextet by Misato Mochizuki, the darling of Brussels, and the five poisonous flowers of the Garden by Jean-Luc Fafchamps (who plays the piano) – about which Jacques Amblard in Le Monde de la Musique wrote the following: "The composer speaks of "esotericism and black humour" in his music. You certainly feel the second of those here (…) in the solemn, grating tones, the quacking ascents by the cor anglais and the trumpeting of the horn. The last movement accentuates further, but without heaviness, the process of the instruments "turning animal", as Deleuze would have described it. Fafchamps manages to maintain the impression of a mysterious order in even the most exuberant cacophonies. You still feel the underlying presence of a "ringmaster", a hint of Stravinskyism. This is a truly original, very controlled, poetic and funny style, and whatever the case, an excellent surprise."

Concert voor blaaskwintet en piano. Het mooie en zelden gespeelde Samarkand van Claude Vivier is een werk om te koesteren: obstinate, naïeve melodieën werken als een bezwering in een maalstroom van vibrerende akkoorden.

György Ligeti karakteriseerde Vivier ooit met de volgende woorden: een . Op hetzelfde programma: de vijf giftige bloemen uit de tuin van componist-pianist Jean-Luc Fafchamps en een sextet van Misato Mochizuki.

Concert pour quintette à vent et piano. A épingler, le beau et rare Samarkand de Claude Vivier : mélodies naïves, obstinées et ferventes, longs filins incantatoires jetés sur des piliers d'accords vibrant comme des cloches (Ligeti désignait le style de Vivier par ces mots : du Super-Messiaen). Au même programme, un sextuor de Misato Mochizuki, la bien-aimée des Bruxellois, et les cinq fleurs vénéneuses du Garden de Jean-Luc Fafchamps (qui tiendra par ailleurs le piano) - au sujet duquel Jacques Amblard écrivait ceci dans Le Monde de la Musique : "Le compositeur parle "d'ésotérisme et d'humour noir" dans sa musique. On ressent bien ici le second de ces éléments (...) dans ces sonorités graves et grinçantes, ces montées cancanantes du cor anglais ou barrissantes du cor. Le dernier mouvement accentue encore, mais sans lourdeur, ce "devenir animal", comme eût dit Deleuze, des instruments. Fafchamps parvient à préserver l'impression d'un ordre mystérieux dans les cacophonies les plus joyeuses. On ressent toujours la présence souterraine d'un "maître du jeu", un soupçon de stravinskisme. Voilà un style réellement très original et très maîtrisé, poétique et drôle, et en tout cas une excellente surprise."