INFERNO

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Concept, direction, set-design,
re-composition and video:

Simon Steen-Andersen

   
 

Cast

Six singers
Male choir
Orchestra

Onstage musicians:
Gerrit Nulens, percussion
Tom Pauwels, e-guitar
Eva Reiter, viola da gamba
Susana Santos Silva, trumpet
Michael Schmid, flute

Duration: One act of ca. 80-90 minutes
   
 

Production

Co-produced by
Opéra National du Rhin, Strasbourg
and The Royal Danish Opera, Copenhagen
   
 

An evening of twisted classics, operatic meta, broken clichés, cinematic post-apocalypse, infernal misfits, backwards arias, gender-bending, helium-inhalation, waterboarding, musical punishment, hampered singing, resonating stageelements, mechanical contraptions, close-ups of grinding stage-mechanics, visual illusions, light-show, smoke, estrangement - and obviously fun!
   
 
    
The show starts with a traditional staging of the final dinner-scene from Mozart’s Don
Giovanni
. As Don Giovanni is finally drawn into hell, we follow him as he falls and
lands on a mattress below the stage (effectively moving the stage elements up, after
which we seemingly hear the final chord and the applause from below the stage).

Don Giovanni finds himself in "Opera Hell", a place where all the evil and doomed
opera characters throughout music history are roaming and being punished under
the baton of the Opera Devil, comprised schizophrenically by all the operatic
Mephistos and according to mood showing himself in the image of a horror-cliché
daemon, an up-beat show host or a dictatorial opera director/conductor.

After a first scare Don Giovanni is made to believe that the Opera Devil has an
important job/role for him and is taken on a journey into the operatic underworld,
where we encounter grotesque versions of hell-scenes and twisted signature arias
from famous operas by Rameau, Gluck, Berlioz, Weber, Gounod, Boito, Verdi and
Wagner. And in the neighbouring Operette-Hell: Offenbach.

Giving Don Giovanni high expectation turns out be a part of his punishment as he is
eventually - like all the other doomed, historic opera characters - exposed to “poetic
justice” (with greetings to Dante) and forced to reenact his assault-scenes with the
roles reversed.

Throughout the show there are hints at the inferno being the dark corners of the
actual opera house and the fiction being the Don Giovanni singer's unconscious
imagination after hitting his head in the initial fall. In one scene we see the singer
next to the mattress under the stage being revived by paramedics, surrounded by
worried cast members (some still in bathrobe, some already celebrating the
premiere). Finally revived, it turns out to be another trick by the Opera-Devil (or
maybe the singer falls back into coma) and we return to the underworld.

At the very end of the show we encounter Monteverdi's Orfeo as he looks back at
Euridice (distracted by the Opera Devil's whistling) and we follow him on his way
back to the surface in a final return to "reality" with a traditional staging of the
following scene and final choir of the 4th act (effectively moving the elements of the
final stage-set down in accordance with Orfeo's ascend).

The original music is mostly recognisable, but grotesquely twisted and leaving
nothing sacred, playing with quick cuts and genres like horror-score, death-metal,
hardcore techno and show-music.

 

Méta-opéra et classique pulvérisé, cinéma post-apocalyptique et théâtre des genres, inhalation d’hélium pur et tortures chinoises, prothèses chantantes, pénitences lyriques, machines musicantes, illusions d’optique, jeux de lumière, jeux d’acoustique, jeux de fumée et une surdose de fun : voilà ce que nous promet Simon Steen-Andersen pour décrire son premier opéra.
    
 
       
Le spectacle commence par une mise en scène on ne peut plus traditionnelle du Dîner, la scène finale de l’opéra Don Giovanni de Mozart. Au moment où Don Giovanni est précipité aux enfers, nous suivons le chanteur dans sa chute, sur un matelas situé sous la scène. Ce dessous de scène remonte sous nos yeux et devient le lieu de l’intrigue, d’où nous entendons alors les applaudissements du public. Et là, tout commence !

Don Giovanni et le public se retrouvent au cœur de l’Inferno, « l’Enfer de l'opéra », ce lieu d’errance pour toutes les âmes châtiées, tous les condamnés de l'histoire de la musique, placés sous la férule du grand Diable Opératique. Celui-ci est un assemblage schizoïde de tous les Méphistos d'opéra possibles ; selon l’humeur, il prendra l'aspect d'un démon de film gore, d'un joyeux éditorialiste radiophonique ou d'un directeur d'opéra dictatorial.

Sa première frayeur passée, Don Giovanni est amené à croire que le Diable Opératique veut lui confier quelque rôle important. Le voilà alors embarqué dans un voyage à travers les sous-sols de l'opéra, voyage qui nous fait croiser les plus célèbres des scènes d’Enfer, dans de nouveaux et grotesques covers : Rameau, Gluck, Berlioz, Weber, Gounod, Boito, Verdi et Wagner... sans oublier l’opérette d’Offenbach.

Mais les grandes espérances professionnelles convoitées par Don Giovanni s’avèrent n’avoir jamais été qu’une part de son supplice. Nous le retrouvons finalement assigné, avec d’autres Grands Condamnés, à subir la « justice poétique » (avec les compliments de Dante) et contraint de rejouer, en rôles inversés, ses propres scènes d'agression.

Tout au long du spectacle, l’Enfer se révèle n'être rien d’autre que l’ensemble des recoins de la maison d’opéra où nous nous trouvons, et la fiction qui s’y joue la rêverie somnambulique du chanteur, après sa mauvaise chute au final du Don Giovanni. Dans l’un des tableaux, on voit le chanteur gisant à côté du matelas du dessous de scène, réanimé par les ambulanciers et entouré de d'acteurs inquiets (certains encore en peignoir, d'autres fêtant déjà la première). Revenu à la conscience, il comprend avec horreur que tout cela n’est sans doute qu’un tour de plus du Diable Opératique ; il replonge dans son coma et nous replongeons dans les souterrains lyriques.

À la toute fin du spectacle, nous croisons Orphée, héros de l’Orfeo de Monteverdi, au moment exact où il tourne les yeux vers le visage de son Eurydice (convoqué à cela par un méchant sifflement du Diable Opératique). Nous le suivons dès lors sur son chemin de retour, vers la surface, hors des coulisses, dans la « réalité », figurée cette fois par une mise en scène traditionnelle du choeur final du IVe acte de l’Orfeo. La musique originale en est vaguement reconnaissable mais grotesquement déformée : il n’en exhale plus rien de sacré — plus rien qu’un montage saccadé de musiques pour films d’horreur, de death metal et de techno hardcore.
    
 

Agenda for this project

September 2023
  • Date Show Location
  • Sat 16.09 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opéra National du Rhin (Musica) - Strasbourg - France

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  • Sun 17.09 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opéra National du Rhin (Musica) - Strasbourg - France

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  • Tue 19.09 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opéra National du Rhin (Musica) - Strasbourg - France

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  • Thu 21.09 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opéra National du Rhin (Musica) - Strasbourg - France

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April 2024
  • Date Show Location
  • Sat 20.04 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opera - Copenhagen - Denmark

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  • Thu 25.04 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opera - Copenhagen - Denmark

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  • Sat 27.04 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opera - Copenhagen - Denmark

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May 2024
  • Date Show Location
  • Thu 02.05 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opera - Copenhagen - Denmark

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  • Sat 04.05 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opera - Copenhagen - Denmark

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  • Thu 09.05 Inferno (Simon Steen-Andersen) Opera - Copenhagen - Denmark

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