"On pense souvent à Scaramouche en écoutant cette oeuvre : on s'imagine boire un dernier verre au Boeuf sur le Toit - mais György Ligeti serait alors au piano (à cause d'infinis tournoiements qui donnent le vertige), ou Nancarrow. Mieux : on est au cirque - lequel obsède Marc Monnet depuis longtemps. Tous les ingrédients sont réunis pour le faire croire : les paillettes (dans le Finale, beau comme un feu d'artifice), les sonorités délicieusement kitsch (deuxième mouvement), beaucoup d'humour (de fausses cadences grandiloquentes dans le même ; un pastiche de musique de film dans le quatrième mouvement ?) mais surtout une terrible précision d'écriture, garante de la beauté des gestes au bord de l'abîme, comme pour les trapézistes."

Dominique Druhen, Diapason